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Verdot IPS² passe sous le contrôle de Capital Export
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Verdot IPS² passe sous le contrôle de Capital Export

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Fabricant de équipements pour l’industrie pharmaceutique, la PME auvergnate Verdot IPS² s’adosse au fonds d’investissement français Capital Export, qui doit l’aider à conquérir de nouveaux débouchés à l’international.

— Photo : Verdot IPS²

Verdot IPS², créée voici 70 ans par Charles Verdot, vient de changer de mains. L’entreprise a quitté le groupe familial berrichon SPLG, spécialiste des machines et cuves pour la pharmacie et l’industrie alimentaire, notamment laitière, auquel elle appartenait depuis 2014. Le fonds d’investissement français Capital Export, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises exportatrices, est le nouvel actionnaire majoritaire de l’entreprise de Riom (Puy-de-Dôme), qui conçoit des équipements que ses clients de l’industrie pharmaceutique utilisent pour extraire les principes actifs entrant dans la composition des médicaments et des vaccins. Swen Capital, la Caisse d’Epargne Auvergne-Limousin et la Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche participent au tour de table, ainsi qu’Eric Merlot, qui dirige l’entreprise auvergnate depuis 25 ans.

Groupes internationaux

Au cours de son histoire, l’entreprise a eu une multitude d’actionnaires, français et étrangers, et presque autant de repositionnements stratégiques. Verdot IPS², qui travaille différentes nuances d’inox utilisés dans l’univers de l’industrie pharmaceutique, se présente désormais comme une « marque mondiale » dans sa spécialité, au côté de groupes internationaux. Elle construit, à l’unité, près d’une trentaine d’équipements par an. « Sur la base du cahier des charges fourni par nos clients, en utilisant la technique de chromatographie liquide basse pression », précise Eric Merlot.

Son chiffre d’affaires, qui approche 14 millions d’euros, devrait continuer à croître d’une quinzaine de pourcents par an. Il est réalisé pour environ 90 % à l’export. Le nouvel actionnaire majoritaire souligne vouloir accompagner la PME d’une quarantaine de salariés, dont la moitié d’ingénieurs, « pour qu’elle rayonne encore plus à l’international ».

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