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Un mois avec Marc Chérèque
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Un mois avec Marc Chérèque

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Président FC Grenoble Rugby Parcours : Né le 9juin 1953 Diplômé: Ingénieur Ensimag Président du FCG depuis 2007 après 30 années comme ingénieur puis directeur des systèmes informatiques chez Bull, Agir Informatique, Akazi Technologies et Grenoble Universités.
— Photo : Le Journal des Entreprises

La météo
«L'arrivée du froid est toujours un sujet de préoccupation pour les spectateurs du stade Lesdiguières! Au coeur de l'hiver, il faut être motivé. Ce qui nous pousse d'ailleurs à vouloir le faire évoluer pour améliorer les conditions d'accueil.»


La crise. « Avec environ 250 entreprises partenaires du FCG Rugby, on a aussi ressenti la crise. 2009-2010 a été une période difficile pour les entreprises, pour le public, et donc pour les ressources du club. Mais depuis le printemps dernier, on sent un net regain de confiance en l'avenir.»




Les faits divers à La Villeneuve
(NDLR: Un pompier s'est fait tirer dessus lors d'une intervention.) «Je me sens d'autant plus concerné que mon fils est pompier professionnel. Ceci dit, je ne vais pas vous vendre le chapitre de l'éducation par le sport... Et pourtant! Ces quartiers souffrent d'un déficit de mixité sociale. Le sport peut justement être un moyen de mixer davantage les populations. Quand je vois qu'on brûle les équipements sportifs dans ces quartiers, ça me fait vraiment de la peine. Le sport est un moyen de résoudre les tensions, d'éduquer au respect des règles et de l'autre, à la solidarité. Il faut encourager des initiatives comme celle de Sport dans la ville.»




La réforme des retraites
«C'est un sujet délicat! (NDLR: Il est le frère de François Chérèque, secrétaire général de la CFDT). Délicat et complexe. Et la résolution d'un sujet complexe par des solutions trop simples crée forcément des inégalités. À 57ans, pour moi, cette réforme ne va pas changer grand-chose. J'ai fait des études, j'ai commencé à travailler un peu tard, et la réforme me fera partir à peine plus tard que l'ancien système. J'ai le privilège d'exercer un métier qui est une passion. Même avec la pression des résultats, mon métier n'est pas pénible. En revanche, pour les gens qui ont commencé tôt sur des métiers plus durs et qui sont déjà au bout du rouleau, je comprends que ce soit difficile de prendre deux ans de plus d'un coup. J'aurais sans doute accepté de travailler un peu plus longtemps pour que d'autres puissent le faire un peu moins. Sans nier la nécessité de réformer le système, j'ai l'impression qu'on a raté une occasion de sortir de cette situation par le haut en y consacrant plus de temps et d'écoute.»

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