« Sur Saint-Etienne, nous avons implanté 7 entreprises en 2017 représentant un potentiel à trois ans de 55 emplois. Cela reste des projets petits par rapport à Lyon mais le partenariat entre l’Aderly et Saint-Etienne Métropole n’a été lancé qu’il y a deux ans et demi. En 2016, nous avions enregistré trois implantations et 40 emplois en projection. On progresse ! », se félicite Mylène Richard conseillère en implantation à l’Aderly pour la région stéphanoise.
Parmi les nouvelles arrivantes figurent Allyon, spécialisée dans les dispositifs médicaux, l’Espagnol Equofluids implanté en juillet 2017 ou encore Factoryz. Cette entreprise (5 agences en France, 12 salariés, 300 000 euros de CA) née à Angers en 2015 a ouvert en fin d'année une agence à Saint-Etienne après l’ouverture de Lyon en 2016. Et annonce un transfert de son siège social dans la Capitale des Gaules. Elle propose une plateforme de mise en relation d’industriels cherchant à partager du matériel ou des ressources humaines.
Bassin industriel
Pourquoi Saint-Etienne ? « Pour le dynamisme d’Auvergne-Rhône-Alpes, première région industrielle de France, développe Antoine Pirio, l’un des trois associés de Factorys. Or notre service s’adresse aux industriels. Et puis, il y a tout un écosystème autour de Lyon et de Saint-Etienne avec des clubs d’entreprises, des clusters, des parcs industriels… ».
En 2018, la capitale ligérienne a-t-elle de quoi attirer d’autres projets ? Outre « la richesse de son bassin industriel », Saint-Etienne bénéficie d’une « position centrale dans la nouvelle région, entre Lyon et Clermont-Ferrand », assure Mylène Richard. « Raisons pour lesquelles certains programmes devraient se concrétiser en 2018. Nous n’aurons pas forcément beaucoup plus d’implantations, mais des entreprises plus ambitieuses en termes de créations d’emplois », promet Mylène Richard.