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Un Coq dans le Transat veut accélérer son développement
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Un Coq dans le Transat veut accélérer son développement

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Porté par la crise sanitaire, le site lyonnais de vente en ligne de produits 100 % made in France pour la maison et le jardin projette de lancer des points de vente physique et de faire construire un bâtiment logistique dans la Loire.

Maxence Chabanne (à gauche) s'est associé à son ami d'enfance Pierre Joubert pour fonder en 2016 Un Coq dans le Transat — Photo : DR

Fondé en 2016 par deux Stéphanois, Pierre Joubert et Maxence Chabanne (dirigeant de Chabanne Industrie à Saint-Galmier dans la Loire), Un Coq dans le Transat ne connaît pas la crise. Mieux, le site lyonnais de vente en ligne de produits 100 % made in France pour la maison et le jardin a vu son business s’envoler durant la pandémie. "Nous avons eu une année assez exceptionnelle avec la Covid. Notre chiffre d’affaires a atteint 1,5 million d’euros contre 400 000 euros l’année précédente", indique Maxence Chabanne.

Vers des points de vente physique

Portée par la croissance de l’e-commerce et l’engouement lui aussi croissant des consommateurs pour le fabriqué français, la TPE lyonnaise (3 salariés) voit désormais plus loin avec des développements importants à venir sur 2022 et 2023. "Nous sommes en pleine réflexion stratégique. Nous suivons un programme d’accompagnement qui va nous permettre de construire d’ici à la fin de l’année un plan de développement pour les années à venir. Nous sentons bien qu’il y a un potentiel à exploiter. Le made in France a le vent en poupe et nous avons pour objectif d’atteindre les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires minimum dans 5 ans", confie le dirigeant.

Pour y parvenir, les deux amis d’enfance ont déjà dessiné les contours de ce que sera leur futur plan de développement. Un plan dans lequel Un Coq dans le Transat prévoit d’ouvrir des points de vente physique pour devenir l’enseigne référente des achats dédiés à la fabrication française. "Il existe des petits magasins qui font du made in France mais il n’y a pas d’enseigne à part entière. Nous portons cette ambition. Après, est-ce que cela se fera en franchise, en propre, dans des enseignes de centre-ville, en périphérie ou via des points de vente dans des grandes surfaces spécialisées ? Rien n’est encore acté. Il faut que l’on étudie la question et que l’on fasse un vrai business plan", détaille Maxence Chabanne.

Un entrepôt logistique dans la Loire ?

Pour accélérer son développement, Un Coq dans le Transat envisage également d’abandonner le 100 % drop shipping, qui consiste à livrer les produits directement depuis l’usine où ils sont fabriqués. "Pour l’instant, nous travaillons sans stock mais à terme, l’idée serait d’intégrer une partie de nos références en stock, les produits que l’on vend le plus. Gérer nous-même la logistique nous permettrait d’améliorer notre service et nos coûts, de gagner en réactivité et d’aider aussi les plus petites marques françaises à se professionnaliser", assure le dirigeant.

Pour ce faire, la TPE lyonnaise projette d’investir "entre 500 000 et 600 000 euros" dans la construction d’un entrepôt logistique. "Nous avons besoin de 1 000 m² pour démarrer. Avec mon associé, nous souhaiterions que ce bâtiment se fasse dans la Loire, dans la métropole stéphanoise, mais là encore rien n’est tranché", précise Maxence Chabanne, qui se donne jusqu’à la fin de l’année pour finaliser sa stratégie de développement.

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