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Plusieurs offres de reprises pour Labaronne-Citaf
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Plusieurs offres de reprises pour Labaronne-Citaf

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La PME iséroise Labaronne-Citaf, spécialiste des solutions de stockage, a été placée en redressement judiciaire en juin dernier. Elle fait aujourd'hui l'objet de plusieurs offres de reprise.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Placé en redressement judiciaire en juin dernier, le spécialiste des solutions de stockage Labaronne-Citaf a reçu « plusieurs propositions » pour la reprise partielle ou totale des titres de sa holding principale, la FICIL. Si aucun nom n’a pour l’instant été communiqué, « le tribunal de commerce de Vienne a laissé un mois et demi aux associés pour étudier et faire un choix sur ces offres de reprise », précise la société.

Baisse du marché de l'humanitaire

Parmi les marchés historiques du groupe, figure la fourniture de citernes pour les organisations humanitaires tels que Médecins du Monde ou des agences de l'Onu. Une activité qui représente 10 à 40% des ventes, en fonction des années. Un marché est facteur de risques : « Nous sommes passés de 9 millions d'euros de CA en 2015 à 7 millions d'euros en 2015. 1,2 million d'euros des 2 millions manquants provenaient du marché de l'humanitaire », glisse Benoit Balandras, directeur général de Labaronne-Citaf. Plutôt qu'une baisse de la demande, il parle de besoins qui ont évolué. « On assiste à des changements de méthodes. Les populations peuvent être déplacées moins longtemps qu'auparavant, certains pays peuvent refuser l'aide internationale.»

Reprise par des cadres ?

Après le départ de huit salariés et le gel du paiement des fournisseurs, un appel d'offres a été lancé début janvier pour une reprise totale ou partielle de l'entreprise, dans le cadre du redressement. «Les commandes reprennent. Nous espérons pouvoir retrouver prochainement les salariés qui sont partis », ajoute Benoit Balandras, qui affirme qu'il n'est pas exclu qu'une équipe de cadres se constitue pour la reprise. « Mais il existe aussi la possibilité qu'un groupe extérieur vienne pour nous aider à prendre de la hauteur ». Son premier objectif ? Consolider le CA de 7 millions d'euros en 2017, et passer le cap de la période d'observation qui doit se terminer le 5 juillet prochain.

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