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Omerin va investir 6,5 millions d'euros en Loire et Haute-Loire
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Omerin va investir 6,5 millions d'euros en Loire et Haute-Loire

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Le groupe auvergnat Omerin, leader mondial des câbles électriques spéciaux, va investir 6,5 millions d'euros à Andrézieux-Bouthéon (Loire) et Saint-Didier-en-Velay (Haute-Loire).

Photo : Omerin

Le groupe auvergnat Omerin a investi 25 millions d'euros ces trois dernières années, hors acquisitions. « Nous prévoyons d'investir une somme similaire sur les trois prochaines », lance Xavier Omerin, PDG de l'ETI familiale (1 100 salariés ; 203 M€ de CA en 2017).

Pour poursuivre sa croissance et atteindre son objectif de « 230 à 240 M€ de chiffre d'affaires à horizon 2020, hors acquisitions », le leader mondial des câbles électriques spéciaux va donc investir massivement dans son outil de production. Un investissement qui concernera notamment 2 de ses 9 sites situés en Auvergne Rhône-Alpes (12 sites au total dans le monde), à savoir Andrézieux-Bouthéon (Loire) et Saint-Didier-en-Velay (Haute-Loire).

« On vient de déposer un permis de construire pour une extension de 4 000 m² de notre site d'Andrézieux-Bouthéon. L'objectif est d'augmenter notre capacité de production et de stockage pour répondre à la demande croissante sur nos marchés des courants forts basse tension et des courants faibles », expose Xavier Omerin, qui prévoit d'investir 4 millions d'euros dans l'opération.

Les dispositifs médicaux en plein boom

Une enveloppe qui vient s'ajouter au 2,5 millions d'euros engagés récemment dans une extension de 1 700 m² de son site alti-ligérien de Saint-Didier-en-Velay, Union Plastic. Reprise en 2015 par le groupe Omerin, cette PME fondée en 1955 par quatre pharmaciens est spécialisée dans les dispositifs médicaux et emballages primaires pharmaceutiques. Un business nouveau mais particulièrement lucratif pour le groupe auvergnat.

« La reprise d'Union Plastic nous a permis de créer une nouvelle business unit au sein du groupe. Cette business unit est aujourd'hui en pleine croissance. Une croissance portée par les innovations que nous sommes en train de sortir sur le marché. Nous avions donc besoin d'agrandir notre salle blanche pour y mettre de nouvelle machines de production et aussi notre zone de stockage », développe Xavier Omerin qui, après le médical, ne serait pas contre une nouvelle diversification. « On reste attentif, mais l'idée n'est pas de partir sur un nouveau métier. Il faut qu'il y ait des synergies technologiques ou de marchés avec nos autres business unit », conclut le dirigeant.

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