Bonne nouvelle pour les gourmands de la région stéphanoise. Le fabricant de macarons de Roche-la-Molière Franck Deville (20 salariés ; 2,6 M€ de CA en 2019) ouvrira, à la rentrée, sa première boutique en propre. Baptisée Le Clos Deville, cette boutique de 70 m² plus de 30 m² de terrasse prendra ses quartiers au sein du futur centre commercial Steel, dont l’ouverture est programmée le 16 septembre.
« C’est un premier pas pour nous dans le marché des particuliers. Jusqu’à présent nous n’adressions qu’une clientèle professionnelle composée de chefs, d’hôteliers et d’artisans. Mais nous avions une vraie demande de particuliers sur la région stéphanoise », justifie Anne Deville, la directrice générale de l’entreprise.
Pour la PME ligérienne, frappée de plein fouet par la crise sanitaire du fait notamment de la fermeture de ses clients professionnels durant deux mois, il s’agit là d’un investissement conséquent. « Entre le matériel et l’aménagement de la boutique, cela représente plus de 100 000 euros auxquels il faut ajouter 3 nouvelles embauches, un responsable boutique et deux vendeurs à mi-temps. Il y a donc un vrai enjeu économique derrière », explique Anne Deville, qui ambitionne de réaliser entre 300 000 et 350 000 euros de chiffre d’affaires avec Le Clos Deville.
Un laboratoire d’expérimentations
Si le droit à l’erreur ne semble donc pas permis, le retour sur investissement de cette boutique pourrait aussi se faire sur la clientèle professionnelle. « Nous allons être en prise directe avec le client final. Cela va nous permettre d’avoir leur retour d’expérience, de pouvoir tester de nouvelles recettes que nous pourrons proposer ensuite à nos clients professionnels. Cette boutique va être pour nous un véritable laboratoire d’expérimentations », justifie Anne Deville, la directrice générale de l’entreprise.
Un cercle vertueux que les époux Franck et Anne Deville entendent bien exploiter au maximum pour reprendre dès 2021 le chemin de la croissance. « Avec la crise sanitaire, nous nous attendons à un recul de notre chiffre d’affaires cette année. Mais c’est difficile de faire des prévisions. Tout va dépendre de la reprise ou non de la consommation », précise la dirigeante.
