L'entreprise Indra Automobile Recycling (197 salariés, 46 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2020), basée à Villefontaine en Isère, est l'un des acteurs majeurs du recyclage automobile en France.
Pour favoriser la revalorisation des pièces en fin de vie, la PME noue notamment des partenariats, comme celui avec la start-up lilloise La Virgule. Spécialisée dans les accessoires sportifs, la jeune pousse mise sur les matériaux recyclés pour confectionner ses produits. La société iséroise lui fournit chaque année plusieurs milliers de ceintures de sécurité qui deviendront les bretelles de leurs sacs à dos, eux-mêmes fabriqués à partir d'anciens kayaks gonflables. "Les ceintures de sécurité sont connues pour leur extrême solidité, donc ce partenariat illustre très bien la boucle vertueuse du réemploi", plaide Loïc Bey-Rozet, le directeur général d'Indra Automobile Recycling.
600 000 véhicules hors d'usage traités par an
Par ailleurs, depuis 2013, la PME mise sur le réemploi avec sa plateforme numérique "Precis", qui met à disposition des carrossiers et concessionnaires des pièces d'occasion. "La plateforme générait 36 000 euros de chiffres d’affaires en 2014, aujourd’hui c’est 6 millions d’euros, confie Loïc Bey-Rozet. Nous voulons désormais accélérer le développement de cet outil à l’échelle européenne."
Créée en 1985, Indra Automobile Recycling est détenue à 50/50 par les groupes Suez et Renault. L'entreprise traite environ 600 000 véhicules hors d’usage (VHU) par an (soit 38 % des VHU français) via son réseau de plus de 360 démolisseurs et ses deux sites de démantèlement à Vienne (Isère) et Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher).
