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La start-up TakeAway, en redressement, cherche un partenaire industriel
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La start-up TakeAway, en redressement, cherche un partenaire industriel

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La start-up lyonnaise TakeAway a été placée en redressement judiciaire à sa demande le 1er juin. Avec un besoin de trésorerie élevé, elle cherche désormais à s’associer à un industriel de l’emballage alimentaire pour assurer son développement.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Mauvaise passe pour la start-up lyonnaise TakeAway. La jeune société qui conçoit un emballage pour la nourriture à emporter (ou "doggy bag") innovant pour la restauration a été placée en redressement judiciaire à sa demande le 1er juin, annonce son président Nicolas Duval dans un communiqué.

S’associer à un industriel de l’emballage alimentaire français

La faute à un besoin en fonds de roulement "trop important" compte tenu d'un accroissement des commandes et de l'achat de matière première avant paiement qu'elles impliquent. Un BFR qu'elle n'a pas réussi à réduire malgré le lancement d'une levée de fonds de 2,5 millions d'euros en mars. Elle faisait suite à celle de 500000 euros bouclée en 2016 mais n'a, cette fois, pas été finalisée. « À la vue du besoin de trésorerie croissant, TakeAway souhaite dorénavant s’associer à un industriel de l’emballage alimentaire français, indique le communiqué. Cela permettra à l’entreprise d’élargir sa gamme produit, de poursuivre sa croissance et de mieux maîtriser l’ensemble de sa supply chain ».

Investir le segment de la livraison à domicile

Malgré le placement en redressement judiciaire, TakeAway revendique 300 000 euros de chiffre d’affaires en 2016 et 750 000 produits vendus. Elle table sur un chiffre d'affaires de 1,3 million d'euros en 2017 - notamment grâce à la signature de plusieurs contrats avec des grands comptes - et 6 millions d’ici cinq ans. « L’activité continue, la procédure n’empêche en rien la fabrication des produits », tente d'ailleurs de rassurer le communiqué.

Alors qu’elle s’adressait à ses débuts au marché de l’hôtellerie-restauration, la start-up avait récemment décidé de pivoter. « Nous avons constaté qu’ils l’utilisaient davantage pour la vente à emporter. Nous développons donc ce marché et comptons investir aussi celui de la livraison à domicile, en pleine croissance », décrivait en mars 2017 au Journal des Entreprises Ludivine Vajou, directrice générale et cofondatrice de la start-up aux côtés de Nicolas Duval et Victor Marostegan, rencontrés à l’Ifag Lyon.

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