La région lyonnaise continue d'attirer les entreprises
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La région lyonnaise continue d'attirer les entreprises

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Après avoir accueilli 116 entreprises en 2018, le territoire lyonnais n’a pas fait mieux en 2019 avec 114 nouvelles implantations. Une stabilité qui illustre, selon les représentants de l’Agence économique du territoire (Aderly), une consolidation de la dynamique d’attractivité autour et dans la métropole lyonnaise.

Avec 114 nouvelles entreprises installées sur le bassin lyonnais, 2019 ressemble sensiblement au cru précédent qui avait dénombré 116 installations, selon les chiffres de l’Aderly — Photo : Louis Falcoz

Les années se suivent et se ressemblent pour l’attractivité de la région lyonnaise. Avec 114 nouvelles entreprises installées sur le bassin lyonnais, 2019 ressemble sensiblement au cru précédent qui avait dénombré 116 installations, selon les chiffres de l’Aderly, l’agence de développement économique de la région lyonnaise.

Une stabilité qui s’observe aussi dans l’origine des entreprises nouvellement installées. Comme en 2018, 65 d’entre elles sont des entreprises françaises contre 49 à capitaux étrangers (51 en 2018). Le nombre d'emplois projetés à trois ans est en léger recul : 2 427 nouveaux postes sont anticipés d’ici 2022 contre 2 553 pour la période 2018-2021.

Un effet Brexit ?

« 2019 est une année de consolidation », estime Jean-Charles Foddis, directeur exécutif de l’Aderly. Ces résultats illustrent malgré tout l’attractivité du territoire et la volonté politique à l’œuvre sur le territoire, selon les deux coprésidents de l’Aderly, David Kimelfeld (président de la Métropole) et Philippe Valentin (président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne). Et de citer : l’offre en immobilier d'entreprise, la politique fiscale ou la qualité de vie, mais aussi la question de l’offre de logement. « L’environnement "business friendly" impulsé par le président de la République a aussi favorisé ces implantations », consent David Kimelfeld.

Ce sont les entreprises du Royaume-Uni qui forment pour la première fois le premier contingent étranger dans la Métropole avec six installations, au même titre que la Chine. Un effet Brexit ? « C'est difficile à quantifier », estime Jean-Charles Foddis. « L’année 2020 sera déterminante pour mieux savoir comment va se passer le Brexit ». L’Allemagne, l’Espagne et le Japon suivent au classement avec quatre entreprises implantées chacun.

Le nord-Isère attire

Les nouvelles implantations concernent l’ensemble du territoire couvert par l’Aderly (Métropole de Lyon, Saint-Etienne Métropole, les Communautés d’Agglomération Porte de l’Isère, de l’Ouest Rhodanien et du Pays de l’Arbresle, le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, Vienne Condrieu Agglomération, les communautés de communes Vallée du Garon et des Monts du Lyonnais). Si Lyon intra-muros concentre une grande partie des installations avec 70 entreprises, les métropoles de Lyon (21 implantations) et de Saint-Etienne (8) ne sont pas en reste. Plus éloigné du centre lyonnais, le département du Rhône dans son ensemble (5) est légèrement devancé par la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère qui a accueilli 7 nouvelles sociétés – un record pour ce territoire. La zone de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain et Montluel (Ain) en ont chacun accueilli une.

Si les secteurs des services et de l’industrie concentrent la majorité des entreprises installées avec respectivement 47 et 21 dossiers, la présence d’entreprises des sciences du vivant double leur contingent avec 18 arrivées contre 10 en 2018, juste derrière les entreprises du digital (19).

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