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"La Brune qui pétille" lance son open international de tennis féminin
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"La Brune qui pétille" lance son open international de tennis féminin

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Saint-Étienne va enfin avoir son tournoi international de tennis féminin. À la demande la Fédération française de tennis, la fondatrice de l’agence d’événementiel « La brune qui pétille » Estelle Verney-Carron a décidé de créer un open, qui se déroulera du 4 au 10 novembre 2019.

Pour boucler le budget du premier Open de tennis féminin de Saint-Etienne, la fondatrice de l'agence La brune qui pétille Estelle Verney-Carron a déjà convaincu plus d’une trentaine d’entreprises de s’associer à l’événement — Photo : CC0

À la demande de la Fédération Française de Tennis - qui souhaite développer des tournois de tennis féminins pour permettre à ses jeunes espoirs de s’aguerrir sur le circuit international - l’agence d’événementiel « La brune qui pétille » a décidé de créer un open à Saint-Étienne.

Doté d’une dotation globale de 25 000 dollars, cet open international de tennis féminin se déroulera du 4 au 10 novembre 2019, à la salle Omnisports du parc François Mitterrand, où 3 courts éphémères, dont un court central accueillant le public (gradin de 500 places), seront installés.

Une trentaine d’entreprises et un gros sponsor en attente

Pour boucler le budget de cette première édition, la fondatrice de « La brune qui pétille », Estelle Verney-Carron, a déjà convaincu plus d’une trentaine d’entreprises de s’associer à l’événement soutenu financièrement par la Ville de Saint-Etienne, Saint-Etienne Métropole, la Région Auvergne Rhône-Alpes, la FFT et la ligue AURA. Habituée à cette mission, puisqu’elle l’a déjà exercée pour le compte de l’Engie Open d’Andrézieux-Bouthéon, Estelle Verney-Carron devrait prochainement dévoiler le nom du sponsor principal qui donnera son nom au tournoi.

À moyen terme, l’épouse du directeur général du célèbre armurier stéphanois ambitionne de faire monter en gamme cet open en transformant le Zénith de Saint-Etienne en cours de tennis et en boostant la dotation globale. « Nous souhaitons progresser étape par étape. Je préfère que l’on fasse deux éditions à 25 000 dollars avant d’aller plus loin. Je n’ai pas la prétention d’aller trop vite en besogne. Mais il est vrai que je ne compte pas m’arrêter là », précise la cheffe d’entreprise et directrice du tournoi.

Concurrence avec Andrézieux-Bouthéon ?

Ambitieuse, Estelle Verney-Carron devra sans doute composer avec la réalité économique d’un bassin où, à 20 km à peine de Saint-Etienne, l’Engie Open d’Andrézieux-Bouthéon (et ses 60 000 dollars de dotation) est déjà bien installé. Un tournoi que la Ville d’Andrézieux-Bouthéon, qui s’apprête par ailleurs à lancer un nouvel open de tennis féminin à 15 000 dollars, espère voir monter en gamme dans les années à venir.

Avec trois Open de tennis féminin dans un rayon de 20 km, la concurrence pour aller chercher des sponsors et trouver son public risque d’être acharnée. Un risque de cannibalisation auquel le président de Saint-Etienne Métropole Gaël Perdriau ne croit pas. « L’aire urbaine de Saint-Etienne, c’est plus de 600 000 habitants. Nous sommes une grande métropole et nous pouvons largement supporter plusieurs grands événements qui n’entrent pas en concurrence mais qui apportent une offre supplémentaire et complémentaire », commente l’édile. « Si le territoire ligérien peut devenir une terre de tennis féminin et faire découvrir de jeunes talents, réjouissons-nous. Il y a de la place pour tout le monde », assure de son côté Estelle Verney-Carron.

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