Il y a deux ans, Benjamin Cohen se lance dans un nouveau défi : il veut créer un dispositif permettant d’accélérer le brossage des dents. Pour mener à bien son projet, il opte pour l’impression 3D. « Cette technologie nous a permis de travailler à la fois sur le design et l’usage en un temps record. De fait, nous avons très régulièrement pu monter à nos futurs clients comment évoluait le produit », retrace le créateur de Fasteesh, basée à Lyon. Parfois, il a suffi d’une journée pour apporter des modifications suggérées par les clients potentiels. « Nous passions la journée à réaliser les modifications et nous lancions l’impression le soir pour récupérer et présenter une nouvelle version le lendemain », se souvient Benjamin Cohen sur le point de lancer la commercialisation de ce dispositif qu’il tient encore secret. « Notre technologie brevetée est capable de brosser les dents simplement et efficacement en seulement dix secondes », se borne-t-il à indiquer.
Pour aller encore plus vite, Benjamin Cohen a choisi d’acquérir une imprimante 3D. « Un investissement de l’ordre de 1 000 euros », précise-t-il. Maintenant que le projet touche à sa fin, le bilan est positif. « Nous aurions pu sous-traiter le prototypage, mais cela aurait pris beaucoup plus de temps et beaucoup plus d’argent ». Le premier dispositif de Fasteesh étant désormais abouti, l’équipe de la jeune entreprise qui compte quatre personnes s’apprête à lancer d’autres nouveaux projets, toujours en optant pour l’impression 3D pour le prototypage. « La limite réside dans la précision et la finesse de certaines pièces qui nécessitent des machines très perfectionnées et donc chères. La palette de couleurs disponibles en impression 3D est aussi limitée », analyse le chef d’entreprise. Pas de quoi freiner les développements de Fasteesh. En revanche pour la production de son dispositif de brossage des dents, Fasteesh fait appel à un industriel, capable de réaliser des pièces plus précises que le matériel 3D.
