Gérard Perrier Industrie : Le groupe reprend son indépendance
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Gérard Perrier Industrie : Le groupe reprend son indépendance

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En 2010, Gérard Perrier Industrie, spécialiste des automatismes et équipements électriques, a réorganisé son capital et, pour la première fois, a franchi le cap des 100M€ de chiffre d'affaires.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Quarante-quatre ans après sa création à Belley (Ain), le groupe Gérard Perrier Industrie (GPI) poursuit son ascension. Spécialisé dans les automatismes et les équipements électriques destinés à l'industrie, il a franchi, pour la première fois, le cap des 100M€ de chiffre d'affaires, à 100,4M€. Ceci représente une hausse de 10,2% par rapport à l'exercice précédent. En l'espace de six ans, l'entreprise a doublé de taille. Elle a aussi profité de la sortie du groupe Siparex, fin 2010, pour réorganiser son capital. Ce groupe avait investi à hauteur de 35% dans la Société Financière Gérard Perrier (SFGP), holding contrôlant 61% de Gérard Perrier Industrie. Aujourd'hui, Grégoire Cacciapuoti, président du directoire, François Perrier, vice-président et directeur général du groupe, ainsi que la famille Perrier en détiennent 98%. «Nous avons retrouvé notre totale indépendance et l'entreprise a renforcé son contrôle familial», souligne Grégoire Cacciapuoti.




Cap sur la croissance externe

Coté au compartiment C d'Euronext (ex-second marché de la Bourse) depuis 1997, le groupe constitué, à ce moment-là, des seules sociétés Soteb et Geral - créées respectivement en1967 et1970 - a pris une toute nouvelle envergure grâce à la croissance externe. Afin de prendre pied sur le marché du nucléaire, le groupe a ainsi racheté la société Ardatem implantée à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) le 1erjanvier 2006. Elle comptait à l'époque 75 salariés. Dix-huit mois plus tard, c'est l'entreprise Maditech qui est passée sous la férule du groupe en étant fusionnée avec Ardatem. Enfin, l'acquisition en juillet2007 de la société Seirel Automatismes de Saint-Priest a doté Gérard Perrier Industrie de nouvelles compétences dans les domaines des entraînements de puissance, des automatismes de sécurité et du transport par câble.






Trois grands pôles spécialisés

Aujourd'hui, le groupe fort de 1.000 salariés est organisé en trois grands pôles spécialisés. Au travers des sociétés Soteb et Soteb National Elektro, le pôle industriel assure la conception, l'installation et la maintenance de systèmes électriques et d'automatismes pour l'industrie. Six agences sont implantées au plus près des clients en Rhône-Alpes: Lyon, Bourg-en-Bresse, Saint-Genis- Pouilly (près de Genève), Annecy, Albertville et Grenoble. Avec un effectif de 450 personnes, cette activité historique du groupe a généré un chiffre d'affaires de 41,8M€ en 2010. Regroupant les sociétés Geral et Seirel, le pôle équipementier a pour métier la conception, la fabrication et la mise en route de solutions de contrôle-commande et d'instrumentation destinées à une clientèle de fabricants de biens d'équipements. Le chiffre d'affaires réalisé par ce pôle s'est élevé à 35M€ en 2010. Dernier en date à avoir été créé, le pôle énergie assure l'assistance technique et la maintenance d'équipements électriques et d'automatismes dans le secteur de l'énergie, notamment nucléaire. Faisant face à des géants du secteur comme Clemessy ou Cegelec, Ardatem (350 personnes) a pourtant réussi à tripler son chiffre d'affaires à 23,6M€ en l'espace de quatre ans seulement. «C'est la preuve que nos clients, à commencer par EDF, apprécient de trouver en nous la souplesse d'une petite entreprise disposant des moyens d'une grande», ajoute Grégoire Cacciapuoti.




Poursuite des embauches

Même en temps de crise, le groupe a continué à embaucher. Les recrutements ont porté respectivement sur 72 et 65 personnes en2009 et2010 et 20 personnes supplémentaires ont déjà rejoint les effectifs depuis le début de l'année 2011. Une partie de ces personnels devant travailler dans l'industrie nucléaire passe par l'Anta (Académie du nucléaire et des techniques appliquées) située à Belley. Créée en 2006 par GPI, cette école assure en particulier la professionnalisation des nouveaux embauchés, le nucléaire connaissant des pénuries de professionnels. N'excluant pas de réaliser de nouvelles opérations de croissance externe, même si ses trois pôles d'activité possèdent déjà la taille critique, le groupe Gérard Perrier Industrie prévoit de croître à un rythme de 7% par an en moyenne au cours des prochaines années.

GPI



(Saint-Priest) Président du directoire: Grégoire Cacciapuoti Chiffre d'affaires 2010: 100,4 millions d'euros 1.000 salariés @email 04 72 47 80 52

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