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Encore une chance pour l’Agence européenne du médicament ?
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Encore une chance pour l’Agence européenne du médicament ?

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David Kimelfeld, vice-président de Lyon Métropole en charge de l’économie, défenseur de Lyon comme ville d’accueil du siège de l’Agence européenne du médicament, n'abandonne pas le combat.

— Photo : Le Journal des Entreprises

David Kimelfeld, vice-président en charge de l’économie à Lyon Métropole, ne digère pas que Lille a été choisie, le 19 avril dernier, comme métropole française candidate pour accueillir le nouveau siège de l’Agence européenne du médicament (AEM). En effet, en raison de la sortie prévue du Royaume-Uni de l'Union européenne, le siège de l'AEM, aujourd'hui à Londres et employant plus de 800 personnes, devra déménager dans un autre pays européen. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui devait d'abord annoncer une liste de trois villes françaises pré-sélectionnées, a finalement hâté son choix pour Lille.

« Dossiers mal examinés »

« Je suis tombé de ma chaise en découvrant une telle accélération du processus à trois jours de l’élection présidentielle. J’ose croire que les dossiers ont été mal examinés et qu’il ne s’agit pas d’une décision sanction à l’égard de la ville de Gérard Collomb (soutien d'Emmanuel Macron, ndlr), favorisant a contrario celle de Martine Aubry (soutien de Benoît Hamon, ndlr). En tout cas avec la députée européenne Françoise Grossetête, nous ne renonçons pas. Je ne comprends pas pourquoi Lille serait choisie grâce à sa proximité avec Londres pour éviter aux salariés de déménager ! Ne nous trompons pas, d’autres villes européennes qui sont éloignées de la capitale britannique ont de redoutables arguments, bien plus sérieux que ce prétendu atout de proximité ».

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