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Digital Grenoble déjà sur les rails pour la prochaine labellisation
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Digital Grenoble déjà sur les rails pour la prochaine labellisation

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Alors que le processus de renouvellement du label "French Tech in the Alps" devrait démarrer début 2018, la dernière assemblée générale de Digital Grenoble, la structure qui porte la French Tech grenobloise, continue de poser les jalons de la consolidation et fait des petits. Une nouvelle société coopérative d'intérêt collectif doit être créée à la rentrée pour accompagner la seconde promotion du Campus Numérique.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Lancement à venir d'un fond d'investissement (Coop Venture) pour financer les start-ups du numérique, nouvelles promotions du Campus Numérique, accueil de l'incubateur du Village By CA... La rentrée s'annonce chargée pour Digital Grenoble, qui dénombre 15 nouveaux sociétaires sur un total de 450, pour un budget global de 659.000 euros (473.000 euros en 2016). « Si les subventions des collectivités ont baissé comme nous nous y étions engagés, nous attendons cette année l'arrivée d'un gros contributeur (nom : NC), tandis que les recettes obtenues sur de nouveaux projets ont augmenté », précise Jean-Pierre Verjus, président du Conseil de surveillance. À compter de la rentrée, la SCIC Digital Grenoble sera rejointe par une seconde SCIC qui servira à chapeauter les activités du Campus numérique, un dispositif d'alternance pour former les jeunes aux métiers du numérique, en partenariat avec le CNAM. « À la rentrée, nous allons ouvrir une seconde promotion à Grenoble ainsi qu'une première promotion à Annecy. Valence suivra en 2018 », détaille Jean-Pierre Verjus. Cette nouvelle SCIC sera composée de membres issus de Digital Grenoble et du CNAM, mais aussi d'opérateurs associés (antennes French tech, universités, collectivités, entreprises, salariés).

Une SCIC qui vise le million

« La création de cette société ne demande pas beaucoup de fonds propres. Les locaux sont loués à CCI tandis que le matériel et logiciels ont été fournis gratuitement par HPE et HP inc. En face, nous avons déjà des recettes garanties par la Région, Pôle Emploi, ainsi que les OPCA », témoigne-t-il. La première promotion à Grenoble a déjà permis de collecter près de 450.000 ? de recettes. « On espère pouvoir multiplier ce chiffre par trois avec l'ouverture des différents sites ». Une initiative qui vient s'ajouter au Passe Numérique, permettant d'amener quinze jeunes à un niveau bac pour postuler ensuite à la formation d'analyste programmeur, ainsi qu'à la mise en place du groupement d'entreprises Gecode, visant à faciliter l'emploi de ces jeunes via un dispositif d'alternance. En parallèle, le Totem se prépare à accueillir l'incubateur Village by CA du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, sur une surface de 450m2 au 1er étage. « Dès le départ, Digital Grenoble avait signé un bail avec une possibilité d'extension de 500m2 au premier niveau et une autre au troisième niveau. Il ne s'agit pas de sous-location mais d'accueil de prestataires qui amènent de nouvelles prestations », précise Jean-Pierre Verjus. Ce village de start-ups ne serait qu'une préfiguration du futur village que le groupe bancaire envisage de créer sur ses locaux de la Presqu'île.

Un bilan à faire valoir

Avec l'ensemble de ces projets, Digital Grenoble affiche un premier bilan qui se veut encourageant pour le renouvellement de son label French Tech, prévu au premier semestre 2018. Si la date exacte n'a pas encore été communiquée, l'alliance rhônalpine se met déjà en ordre de marche. Élargie au sein d'une même candidature alpine (French Tech in The Alps), chaque ville vise néanmoins à conserver sa propre gouvernance et son statut (société coopérative pour Grenoble, association pour d'autres comme Valence). Avec cependant une ambition : se nourrir des projets de chacun pour les dupliquer ensuite à l'échelle régionale, comme ce sera le cas pour le Campus Numérique. « Chaque ville a un leadership sur ses propres sujets », estime Jean-Pierre Verjus. Pour mettre en lumière ses atouts, Digital Grenoble a annoncé une refonte de son site internet avec des services additionnels comme la création d'un annuaire des membres qui devrait être opérationnel à la rentrée. Et travaille déjà sur deux autres projets : le lancement d'un fond d'investissement pour financer les start-ups du numérique (Coop venture), pour lequel elle vient d'obtenir un accord de principe de 6,5 millions d'euros de ses partenaires bancaires du monde coopératif, ainsi qu'un accélérateur industriel visant à aider les start-ups à trouver des partenaires pour produire à grande échelle.

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