Porté par une croissance de plus de 20 % en 2022, l’éditeur lyonnais Gac Technology (90 salariés ; 8,3 M€ de chiffre d'affaires prévisionnel en 2022) restructure son capital pour s’internationaliser. Le fonds NewAlpha Verto et Bpifrance détiennent désormais conjointement plus de 60 % du capital, aux côtés du dirigeant, Matthieu Echalier (environ 30 %). Cet apport de fonds devrait lui permettre de dupliquer le succès commercial de son logiciel Gac Car Fleet - environ 400 000 véhicules gérés en France - en dehors des frontières de l’Hexagone.
Automatisation des remontées de données
Ce produit, qui permet d’inventorier et de gérer les échéances d’un parc de véhicules (entretien, assurance, leasing, etc.), allège le travail des gestionnaires tout en le rendant plus efficace. Notamment grâce à l’automatisation des tâches répétitives. "Le caractère innovant de nos produits repose sur les connecteurs installés dans les systèmes informatiques des fournisseurs, qu’ils soient loueurs, pétroliers ou courtiers d’assurance", résume Matthieu Echalier, dirigeant de la PME. Ces dispositifs permettent "d’aspirer" directement les données, autorisant leur actualisation permanente (échéances, coût, etc.) dans les entreprises. Une façon efficace d’éviter les dérapages budgétaires.
Mue par une volonté d’innovation, Gac Technology invente de nouvelles fonctionnalités comme la prise de rendez-vous dans un garage via une application mobile, un nouveau module de commande des véhicules en leasing, ou encore une gestion des forfaits post-stationnement (contraventions) avec envoi automatique à l'utilisateur.
Ventes croisées
Récemment, GAC Technology a enrichi son offre de deux nouveaux logiciels, respectivement pour la gestion des flottes télécoms et des parcs immobiliers. "L’idée est de monter en puissance en proposant ces produits à nos clients utilisant Gac Car Fleet, qui représente 90 % des ventes", ajoute-t-il. En parallèle, la société investit dans une nouvelle offre logicielle, Fleezy, destinée à gérer tous les biens et services (téléphone, ordinateurs, véhicules, cartes et badges…) confiés par l’entreprise à un collaborateur. D’une durée estimée de deux ans, le projet représentera environ 300 000 euros d’investissement.
Pour ses premiers pas en Europe, l’entreprise, qui recrutera prochainement un(e) directeur(trice) internationale, se concentrera sur la Belgique, la Suisse et l’Espagne. Trois pays qui pourraient générer environ 300 000 euros de chiffre d'affaires dès la fin de cette année. Depuis Lyon, une équipe d’une vingtaine de chefs de projet multilingues assistent déjà les utilisateurs étrangers.