"La Fête des Lumières est un événement planétaire qui, ces dernières années, rassemblait environ 1,8 à 2 millions de visiteurs pendant quatre jours. Ils venaient à 51 % du Rhône, du reste de la France, mais aussi environ 5 000 visiteurs européens, américains et chinois", rappelle Yann Cucherat, ex-candidat à la mairie de Lyon, président du groupe d’opposition Lyon Demain au conseil municipal et ancien adjoint de Gérard Collomb en charge des grands événements.
La Fête des Lumières, dont l'édition 2020 a été annulée en raison de la crise sanitaire du Covid-19, représente selon lui 260 000 nuitées supplémentaires pendant les quatre jours de fêtes. Le manque à gagner est conséquent, selon l’homme politique. "Un samedi soir lors d’un week-end des Lumières, vers 22 heures, il y a 450 000 personnes dans le périmètre où a lieu la fête".
"Pour le monde culturel, les artistes qui travaillent sur la programmation, cette annulation revêt des conséquences dramatiques. De même pour les intermittents, les techniciens, les prestataires son et lumière, les designers", énumère Yann Cucherat, pour qui cette fête est surtout "un moyen de rayonner dans le monde entier, de créer des passerelles économiques et diplomatiques. Soixante-dix délégations étrangères ont été accueillies lors de l’édition 2019".