La reconnaissance "Désignation médicament orphelin" a été obtenue par Alaxia pour l’Europe en juin 2009 et pour les États-Unis en novembre dernier. « Ce prérequis confirme que Mévéol®, notre candidat-médicament, présente un potentiel pour les maladies orphelines telles que la mucoviscidose », affirme Philippe Bordeau, directeur d’Alaxia, fondée en avril 2008 grâce aux capitaux de la famille d’Ernest Nussbaumer.
Les preuves de concept in vitro et in vivo ont permis à l’antimicrobien de valider que la molécule ne présente pas de risques d’antibiorésistance, qu’elle est d’une faible toxicité et que les effets secondaires sont limités. Autant d’atouts pour ce candidat-médicament qui a reçu l’aval de scientifiques, comme les présidents des sociétés française et européenne de la mucoviscidose. Malgré les 250 000 € d’Oséo et les 300 000 € de fonds propres des actionnaires, les recherches pourraient être stoppées sans apports financiers supplémentaires.
Lever entre 3 et 5 M€
« Pour les deux ans à venir, nous avons besoin de 3 à 5 M€, déclare Philippe Bordeau. Les essais précliniques puis les essais cliniques coûtent cher. Et sans eux, on n’avance plus. » Des pourparlers pourraient permettre à la jeune entreprise de lever ces fonds courant mars. L’équipe de trois personnes coordonne les travaux de recherche. Elle pourrait s’étoffer d’un laboratoire et des compétences d’un médecin et de pharmaciens. « L’objectif est d’être une dizaine d’ici à fin 2011, tout en s’appuyant sur des partenariats pour mener les recherches. » Le dirigeant envisage une autorisation de mise sur le marché de Mévéol® d’ici à 2015.
