Le Pipa, Parc Industriel de la Plaine de l'Ain, rencontre-t-il le succès que vous escomptiez en en prenant la présidence il y a deux ans ?
Le Parc accueille 152 entreprises et 5.600 emplois sur ses 900 hectares, dont 290 sont viabilisés. Nous avons com
me objectif d'atteindre 1.000 emplois supplémentaires d'ici 2017 notamment grâce à notre label ISO 14.001 et ISO 26.000 qui signe la qualité de la gestion environnementale et sociétale du Parc.
Quels effets sur votre attractivité ?
Depuis début 2016, six entreprises se sont installées : Vandermoortele et ses viennoiseries surgelées (30 emplois immédiats, plus de 100 en vitesse de croisière), Nuncas, entreprise italienne de produits d'entretien de la maison (30 emplois en 2017), K-Line (qui embauchera 300 personnes d'ici 2020) et un de ses sous-traitant, le groupe Devglass, qui devrait signer à l'automne et créer 60 emplois d'ici 2017. Sans oublier deux entreprises de logistique, Sonepar qui distribue du matériel électrique et Lactalis qui va implanter un entrepôt de distribution et logistique. Je n'oublie pas une bonne quinzaine de TPE qui arrivent comme sous-traitants dans le sillage des grands groupes ou pour proposer des offres de services aux entreprises.
Quid des start-up dans votre secteur ?
Le Parc industriel de la Plaine de l'Ain cherche à attirer des start-up industrielles dans son incubateur et accélérateur baptisé la " Pampa ". Neuf places sont ouvertes pour bénéficier d'un accompagnement à la carte, de locaux allant de 16 à 140 m², plus un programme d'accélération. Nous voulons aussi trouver un équilibre entre industries et logistique et limitons l'arrivée de nouveaux acteurs de ce secteur. À cause de notre positionnement géographique attractif nous visons des entreprises avec des emplois à plus forte valeur ajoutée.
Le Parc industriel de la Plaine de l'Ain fête ses 40 ans. Charles de la Verpillière député LR et Président du PIPA depuis deux ans explique que cet espace de 900 hectares rencontre un succès croissant.
