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Aéroport Saint-Etienne Loire : La piste d'une ligne vers Paris relancée
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Aéroport Saint-Etienne Loire : La piste d'une ligne vers Paris relancée

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Fermée en 2007, la ligne aérienne régulière entre Saint-Etienne et Paris pourrait bien refaire surface. C'est en tout cas ce que préconise l'étude du cabinet Abington présentée, mardi 9 avril, au conseil du syndicat mixte de l'aéroport Saint-Etienne Loire.

— Photo : DR

Disparue en 2007 faute de fréquentation suffisante, la ligne régulière aérienne entre l'aéroport de Saint-Etienne Loire et celui d'Orly pourrait bien refaire surface dans les deux à trois prochaines années. C'est en tout cas ce que préconise une étude du cabinet Abington, mandaté par la CCI pour identifier des pistes pour relancer une infrastructure, qui depuis l'arrêt des lignes low-cost Ryan Air et Pegasus en 2017 et 2018, cherche désespérément un nouveau modèle économique.

Présentée lors du conseil du syndicat mixte de l'aéroport du mardi 9 avril - présidé pour la première fois par Gaël Perdriau -, cette étude montre clairement l'attente des entreprises à l'égard d'une liaison aérienne entre Saint-Etienne et Paris. Liaison qui ne pourrait cependant voir le jour que si elle est exploitée via une Obligation de Service Public (OSP). Condition sine qua none pour obtenir un financement de l'Etat à hauteur de 50% des recettes commerciales générées et maintenir ainsi une ligne a priori déficitaire.

Pas de ligne sans OSP

Problème de taille, l'attribution des OSP est conditionnée à certains critères dont l'absence d'une liaison ferroviaire à moins de 3 heures de Paris. Or Saint-Etienne est aujourd'hui située à 2h40 de la gare de Lyon. Si des discussions devraient être prochainement entamées entre l'Etat et la Région sur la faisabilité d'un tel projet, rien ne garantit qu'elles aboutissent de manière positive.

L'étude du cabinet Abington préconise par ailleurs de valoriser l'immobilier situé en bord de piste en louant par exemple des hangars inutilisés à des entreprises qui ont des activités aéroportuaires. Histoire de générer des recettes. En attendant l'arrivée de ces nouvelles activités, Gaël Perdriau entend pour sa part "reconquérir la certification européenne EASA", indispensable pour permettre à l'aéroport de dépasser les 10 000 passagers annuels.

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