Le concept de réseau féminin a émergé lors de l’Université d’été du groupe BPCE en 2011. Porté par Nicole Etchegoïnberry, Présidente du Directoire de la Caisse d’épargne Loire-Centre, le réseau « Les Elles de la BPCE » est né en février 2012. Avec la création de « Cellest » au sein de la Caisse d’épargne Alsace, le groupe compte désormais 31 réseaux féminins. Ce réseau est ainsi vu « comme l’un des leviers pour mettre en place une politique de mixité, un lieu de partage d’expériences et de bonnes pratiques, mais aussi un vecteur pour faire travailler les femmes sur les freins qu’elles se mettent à elles-mêmes. Celles-ci sont en capacité de pouvoir donner le change. Pour cela, le maître-mot est d’oser un projet professionnel » selon Nicole Etchegoïnberry, par ailleurs Présidente du réseau féminin « Les Elles de la BPCE » et marraine du réseau « Cellest ».
Faire évoluer le taux d'encadrement féminin
À la Caisse d’épargne Alsace, la réflexion autour de la création d’un réseau féminin a été ouverte il y a près d’un an. « Une première dynamique a été lancée parmi le Comité de pilotage et de surveillance composé de cadres dirigeantes de la Caisse d'épargne Alsace. La démarche s’est ensuite poursuivie avec un atelier de design thinking à Mulhouse en juin dernier réunissant 70 femmes managers de la Caisse d’épargne Alsace. De cette rencontre d’idées est né, entre autres, le nom «Cellest» pour ce réseau destiné à toutes les femmes salariées de la Caisse d’épargne Alsace, soit près de 60 % des 1.000 salariés que compte le groupe en Alsace », précise Christine Meyer-Forrler, membre du Directoire de la Caisse d’épargne Alsace.
Ce réseau, qui se veut « collaboratif, actif, bienveillant et porteur des enjeux de la mixité » va s’articuler d’ici les prochains mois autour de plusieurs actions telles que des petits-déjeuners entre salariées et membres du Directoire, des événements culturels, des afterworks mais aussi un marrainage ou mentoring entre collaboratrices désireuses de se faire accompagner de façon personnalisée dans un projet professionnel. Les salariées sont par ailleurs encouragées à utiliser le réseau social d'entreprise Yammer, support des communications de ce nouveau réseau alsacien.
Les rendez-vous, sur la base du volontariat, ont également pour but « d’aller détecter des collaboratrices à haut potentiel le plus tôt possible et les accompagner vers le statut de cadre » souligne Nicole Etchegoïnberry. Patrick Ibry, Président du Directoire de la Caisse d’épargne Alsace, qui a porté le projet au niveau régional, rappelle en effet que « parmi les forces vives de la Caisse d’épargne Alsace, en 2016, le taux de cadres féminins était de 46 %. Il reste encore du chemin à parcourir, même si en 2007 ce taux était de 23,5%. Avec la création du réseau «Cellest» , nous prenons ainsi deux engagements collectifs, celui de poursuivre la réduction de l’écart de salaire homme / femme pour un même métier et celui de continuer à faire évoluer vers le haut le taux d’encadrement féminin ». Afin de lancer les premières rencontres du réseau, de prochains rendez-vous sont déjà programmés en novembre à Haguenau et à Colmar. Ce réseau se veut également ouvert à l'inter-entreprise afin de nouer des liens avec les autres réseaux féminins professionnels alsaciens. Enfin, on peut souligner que la Caisse d'épargne Lorraine Champagne-Ardenne dispose déjà d'un réseau féminin, les deux caisses procèdant actuellement à leur fusion.
