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Un nouveau parc d'activités au nord de l'EcoParc rhénan
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Un nouveau parc d'activités au nord de l'EcoParc rhénan

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L’investisseur parisien Brownfields, propriétaire du parc d'activités EcoParc rhénan à Reichstett, dans le Bas-Rhin, a racheté l’ancien terrain de l’Établissement public de santé Alsace Nord, situé à Hœrdt et Vendenheim, attenant à l'EcoParc. Il compte ainsi étendre la zone d’activité actuelle vers le nord en créant le Parc du Ried, destiné aux PME et PMI.

Le Parc du Ried, prochainement installé sur les communes de Hoerdt et de Vendenheim, fera 40 hectares — Photo : © Airmegapix

L’EcoParc rhénan de Reichstett dans le Bas-Rhin pourrait bientôt s’agrandir de quarante hectares. Son propriétaire, Brownfields (40 collaborateurs, 250 M€ de fonds propres), a racheté l’ancien terrain de l’Établissement public de santé Alsace Nord (EPSAN), situé à Hœrdt et à Vendenheim, au nord de la zone d’activité actuelle. L’investisseur parisien spécialisé dans la reconversion des friches industrielles veut y créer le Parc du Ried, destiné aux PME et aux PMI.

« Une première extension de l’EcoParc rhénan était prévue sur 225 hectares de terrains agricoles rachetés par l’Eurométropole de Strasbourg et la Région Grand Est », explique Nicolas Pfister, le directeur des opérations de Brownfields. Cette éventualité a finalement été abandonnée au profit de cet autre site adjacent.

Un parc d’activités déjà végétalisé

« Ce terrain était en friche depuis une cinquantaine d’années. L’EPSAN a lancé une consultation que nous avons remportée en 2019 », indique le directeur des opérations. Les diagnostics environnementaux et techniques ont été réalisés. Le dépôt des autorisations administratives devrait avoir lieu au premier trimestre 2021 selon l’adhésion des collectivités concernées.

« Sur ce site, il n’y a pas de dépollution mais il y a énormément d’amiante, explique Nicolas Pfister, pour qui le désamiantage sera plus coûteux que la démolition en elle-même ». L’aménagement et la reconversion du site devraient coûter 20 à 25 millions d’euros, 80 millions d’euros avec la construction des bâtiments. Certains seront conservés ainsi qu’une partie des arbres. « Ce site aura l’avantage de bénéficier d’une végétation déjà mature et nous souhaitons préserver son caractère historique », estime Nicolas Pfister. Un corridor écologique de 10 à 15 hectares sera créé entre l’EcoParc et le Parc du Ried.

Vente des premiers projets en 2022

La vente des premiers projets est envisagée pour 2022. « Il faudra quatre ou cinq ans pour remplir cette zone d’activité », estime Nicolas Pfister, pour qui, malgré la crise sanitaire, « la dynamique économique est toujours présente en Alsace. » Alors que le projet est en gestation, il estime qu’il y aura entre 20 et 25 lots, avec deux porteurs de projets plus importants, intéressés par des terrains de sept et dix hectares. Brownfields vise les entreprises des secteurs du transport, de l’hôtellerie, des services et des bureaux.

L’extension de l’EcoParc rhénan a été décidée alors que la surface actuelle est aujourd’hui commercialisée à 100 %. Sur 80 hectares, 22 entreprises sont installées, dont le pôle logistique du fabricant de composants franco-allemand Hager (CA 2019 : 2,19 Mds€, 115 000 collaborateurs), le distributeur alsacien de matériel de construction et d’aménagement Siehr ou la plateforme logistique froid de l’enseigne de grande distribution Auchan. D’ici à 2023, elles devraient être une quarantaine pour environ 1 500 emplois.

L’EcoParc rhénan a été construit sur le site de l’ancienne raffinerie Petroplus. Brownfields a acquis les terrains en 2015. Un investissement de 40 millions d’euros lui a permis de dépolluer et d’aménager la zone d’activité. La construction des bâtiments aura coûté 35 millions d’euros en plus.

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