Sanisitt : Le magasin s'agrandit et se modernise
# Commerce

Sanisitt : Le magasin s'agrandit et se modernise

S'abonner
Le grossiste en sanitaire, chauffage et climatisation agrandit son siège à Colmar pour lui donner une image plus jeune et plus commerciale.
— Photo : Le Journal des Entreprises

«Il faut rajeunir la grand-mère». Pour Christian Chopard, dirigeant de Sanisitt, il était grand temps de dépoussiérer l'image de cette entreprise régionale vieille de 150 ans. Le bâtiment qui l'abrite, dans la zone industrielle de Colmar, n'a pas le même âge, mais il avait besoin d'un coup de jeune. «Il n'appelait pas une communication commerçante», avoue le dirigeant. Depuis le 1erjanvier, la société a donc lancé des travaux pour relooker la façade et pour agrandir le bâtiment de 1.000m². Les surfaces d'exposition sanitaire et de stockage seront agrandies. Il s'agit d'attirer davantage le grand public et de donner envie aux installateurs sanitaires de travailler avec Sanisitt. Le toit du bâtiment sera également rehaussé de 1,50 mètre pour qu'il soit plus visible depuis la route. Les travaux doivent s'achever avant les congés d'été, pour une inauguration à la fin septembre. L'investissement total s'élève à 2millions d'euros.




«Voir plus loin que la crise»

Sanisitt qui appartient au groupe Comafranc, possède également les sociétés Comutherm à Mulhouse et Alsace Concorde à Wittenheim. Sur ces trois sites, l'entreprise emploie 90 personnes et a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 26,9millions d'euros. En ce premier trimestre 2009, le chiffre d'affaires est stable par rapport à l'an dernier. «Nous souffrons de la crise car le bâtiment n'est pas très sain en ce moment, mais nous avons su anticiper», explique Christian Chopard. En 2007, la société a en effet eu l'idée de créer deux nouvelles activités sur le site mulhousien: un département électricité et grosse chaufferie. Toutes deux ont offert de bons résultats. Mais le chef d'entreprise reste prudent: «Nous avons peur des soucis financiers de nos clients. Ils réalisent beaucoup de devis, mais ont peu de retours. Et nous ne savons pas quand l'activité reprendra». Pour autant, l'heure n'est pas à l'immobilisme. «Tout ne s'arrête pas à cause de la crise. Il faut voir plus loin. Lorsque nos travaux seront terminés, en septembre, nous allons communiquer, nous allons rebooster la profession. C'est aussi à nous de les tirer vers le haut», conclut Christian Chopard.

# Commerce