« Lors de la campagne présidentielle de 2012, la CPME a soumis un Livre Blanc à l'ensemble des candidats. Le document rassemblait 40 propositions dans l'intérêt du collectif. Cinq ans après, neuf mesures ont été mises en place. C'est une première avancée mais c'est encore peu. Fin février, le président de la CPME, François-Xavier Brunet, a rencontré l'ensemble des candidats pour leur remettre nos nouvelles propositions. Lors du travail de rédaction du nouveau Livre Blanc, chaque CPME a été force de proposition. Nous avons été consultés au local pour faire remonter des idées du terrain. Par exemple, une de nos adhérentes a proposé de défiscaliser le 13e mois versé aux salariés. Quel que soit le candidat élu, nous ne prenons pas partie mais nous menons un combat syndical dans l'intérêt des PME. Si celles-ci trouvent les conditions favorables à leur développement économique, alors elles peuvent recruter et apportent leur contribution à la baisse du chômage. »
« Que les politiques nous fassent confiance »
« Ce que nous voulons, c'est que les politiques nous laissent faire notre travail. Notre métier, c'est de créer de la richesse, qu'ils nous fassent confiance ! Un entrepreneur est une personne qui prend des risques dans un milieu incertain et qui se voit mettre des freins votés par d'autres personnes qui n'ont jamais fait carrière dans l'Entreprise. Par ailleurs, ce qu'on entend dans le milieu des entrepreneurs, c'est qu'à l'inverse de certains autres politiciens, Emmanuel Macron incarne le politicien qui vient du monde économique, même s'il s'agit de la finance. Cela nous met tout de même en confiance, il incarne une certaine jeunesse par rapport à d'autres politiciens qui auraient pu oublier qu'ils étaient interdits de mandat ».
