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L'Industrie Magnifique organisera sa deuxième édition en mai 2020
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L'Industrie Magnifique organisera sa deuxième édition en mai 2020

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L’association Industrie et Territoires et ses partenaires lancent la deuxième édition de l’Industrie Magnifique. Le rendez-vous est donné du 7 au 17 mai 2020 à Strasbourg pour faire se rencontrer industrie et art.

— Photo : © Jean-Charles Balla

En 2018, l’opération L’Industrie Magnifique (LIM) avait réuni entreprises, artistes et collectivités pour un événement inédit à Strasbourg. A travers une opération de mécénat, pour un budget total de 5 millions d’euros, LIM s’était constituée autour de 24 entreprises mécènes et de 24 artistes, avec leurs œuvres exposées dix jours sur les places strasbourgeoises. « La première édition de LIM, en 2018, a rassemblé 350 000 visiteurs et des retombées presses au-delà de nos attentes. C’était un coup d’essai qui s’est transformé en coup de maître », se réjouit Jean Hansmaennel, président de l’association organisatrice Industries et Territoires.

25 mécènes déjà confirmés

Pour l’édition 2020, qui se tiendra du 7 au 17 mai 2020, les collectivités, comme la Région Grand Est, la Ville et l'Eurométropole de Strasbourg, le département du Bas-Rhin et la CCI Alsace Eurométropole, ont confirmé le renouvellement de leur participation. Selon les organisateurs, celles-ci « fournissent le terrain de jeu sur l’espace public et une compétence logistique et technique ».

De plus, 25 entreprises se sont déjà portées mécènes, dont les groupes Vivialys, Arte, Colin Ingrédients, DQE Software, L&L Products, Puma, Terres de Hêtre, Atrans, Bieber Industrie, Brasserie Licorne, Meazza, Swiss Life Fondation et Cabinet Walter qui n’ont pas participé à l’opération 2018. A l’inverse, l’entreprise Soprema, qui avait réalisé la prouesse d’exposer un squelette de mammouth sur la place du Château devant la cathédrale de Strasbourg, a annoncé ne pas prendre part à l’édition 2020. En parallèle, huit artistes ont déjà été sollicités.

Associer artistes et salariés

Parmi eux, Bénédicte Bach s’apprête à renouveler sa collaboration avec les tanneries Haas. En 2018, l’artiste avait collaboré avec les services R&D et maintenance des tanneries pour élaborer son œuvre. « Travailler sur une œuvre au sein d’une entreprise, c’est réaliser des choses qui ne seraient pas possible seule dans un atelier. Cela permet de prendre des risques. Il faut également tenir compte des contraintes de l’entreprise et travailler avec le mécène en mode gestion de projet », analyse la jeune femme.

Cette année, l’artiste et l’entreprise souhaitent davantage encore mobiliser l’ensemble des salariés de l’entreprise dans cette aventure dès le début du processus de création. « Faire venir des artistes dans une entreprise, c’est un impact sur l’émulation et la fierté et les dirigeants m’ont confié que c’est quelque chose qu’ils souhaitent cultiver », précise Bénédicte Bach.

Les organisateurs de LIM ont retenu le rythme de biennale pour exposer et s’autorisent à regarder en dehors des frontières du Grand Est pour les éditions futures. « L’année dernière, un représentant de la Ville de Lyon est venu en observateur lors de LIM », confie Jean Hansmaennel. Les villes de Bordeaux et Marseille pourraient également être intéressées.

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