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Le Croque Bedaine se lance en franchise
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Le Croque Bedaine se lance en franchise

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Après quatre ans d’existence, le Croque Bedaine se lance en franchise. Le concept de ce bar repose sur une sélection pointue de bières pression et de sandwichs croques. Le projet vient d’être primé par la Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise (Iref).

— Photo : D.R. Philippe Stirnweiss

Des croques (monsieur, madame et autres recettes originales) et une sélection pointue de bières pression. C’est le concept tout simple du Croque Bedaine, né en 2013 au centre de Strasbourg. Après quatre ans d’existence, l’enseigne lance sa franchise pour partir à la conquête du marché français. Des contacts sont déjà bien avancés sur Mulhouse, Bordeaux et Nantes.

Projet primé

Le projet vient de remporter le trophée 2017 du « Meilleur Franchisé et Partenaire de France, Mention Espoir de la Franchise et du Partenariat ». Un « label » délivré par l’IREF (la Fédération des Réseaux Européens de Partenariat et de Franchise) qui représente un coup de projecteur intéressant pour le projet de développement de l’entreprise.

Aucun objectif n’est fixé par ses dirigeants - Nicolas Macher et Simon Schillinger - en terme de nombre d’ouvertures pour 2018, année de test. D’ici la fin de l’année, un deuxième bar aura vu le jour à Strasbourg, quartier du Neudorf. Un projet porté conjointement par un partenaire et les deux fondateurs. Ce lieu servira de laboratoire pour le déploiement de la franchise, sous forme de contrats de partenariat.

Une machine à croques brevetée

Les conditions d’ouverture : un apport en fond propre d’au moins 42.000€ et le choix d’un emplacement de 50 à 100m² disposant d’au moins 25m² de cave, en centre-ville ou dans un quartier branché, de préférence dans une rue à fort passage et dans un immeuble ancien. Aucun droit d’entrée demandé mais le partenaire doit financer la formation et l’assistance à l’ouverture à hauteur de 35.000€ (HT). La redevance franchise représente 6% du CA (HT) et le contrat engage pour une durée de cinq ans.

L’établissement historique, dont le chiffre d’affaires n’a pas été communiqué, emploie quatre personnes. Si son concept est simple, ses créateurs y ont greffé un certain nombre de spécificités qui font que l’esprit du lieu est unique. A commencer par la conception d’une machine à croques à usage professionnelle, produit qui a été breveté.

Mais aussi des opérations impliquant sa clientèle telles qu’un concours mensuels de recettes de croques sur les réseaux sociaux ou la création d’une société secrète de brasseurs amateurs pour les clients aficionados de houblon… Autant d’ingrédients sur lesquels Nicolas Macher et Simon Schillinger misent pour se distinguer.

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