En janvier, il y a eu ceux que l'on n'attendait pas et qui ont bel et bien pris place dans le Bureau ovale. Il y a ceux qui ne voulaient pas la laisser, leur place. Mais qui s'y sont finalement résolus lorsque les troupes sénégalaises étaient à leur porte, en Gambie. Plus proche de nous, Il y a eu ceux qui au départ n'y pensaient pas, puis qui ont été portés par leurs pairs à la tête d'une agglomération, à Mulhouse. Il y a eu ceux qui ont été reconduits à l'Eurométropole de Strasbourg. Je pense aux présidents, sous toutes leurs formes. Mais il y a aussi ceux dont on n'entend pas parler... Du moins, pas beaucoup plus loin qu'au-delà de l'hémicycle dans lequel ils sont élus. Et pourtant, les enjeux sont grands pour une ville, une métropole et toute une région. Mi-janvier, c'était au tour du Parlement européen de renouveler sa présidence. Qui pour succéder au social-démocrate allemand Martin Schulz, attaché au siège strasbourgeois ? Le tour de table entre candidats a d'abord laissé entrevoir des positions en faveur d'un siège unique à Bruxelles. Le conservateur italien Antonio Tajani endosse finalement le rôle et tente de rassurer les pro-Strasbourg : il respectera les traités, Strasbourg est le siège unique du Parlement. Encore un peu de répit, donc.
