Bas-Rhin
Caddie poursuit sa réorganisation industrielle et supprime 51 emplois
Bas-Rhin # Industrie # Social

Caddie poursuit sa réorganisation industrielle et supprime 51 emplois

S'abonner

Le fabricant alsacien de chariots Caddie annonce la suppression de 51 emplois. Ce plan social, prévu dans le cadre de la réorganisation industrielle en cours depuis début 2019, est également une des conséquences de la baisse du chiffre d’affaires provoquée par la crise du coronavirus.

Le déménagement du site de Caddie de Drusenheim vers celui de Dettwiller doit s'achever d'ici fin 2020 — Photo : Frédéric Maigrot

Annoncée le 16 septembre, la suppression de 51 postes chez le fabricant bas-rhinois de chariots Caddie (CA : 22 M€, 187 collaborateurs) était attendue. « C’est la continuité du plan de réorganisation industrielle lancé il y a plus d’un an », explique Stéphane Dedieu, le PDG de Caddie. Au printemps 2019, quelques mois après avoir été repris par le groupe polonais Damix, Caddie a débuté le déménagement de son site de production et siège de Drusenheim vers celui de Dettwiller. Le site de Dettwiller a été agrandi en conséquence, passant de 9 000 m² à environ 14 000 m².

Regroupement à Dettwiller

« Le site de Drusenheim que nous louons coûte très cher, tandis qu’à Dettwiller nous sommes propriétaires des murs. Nous avions sans cesse des camions qui allaient de l’un à l’autre. Nous avons décidé de tout regrouper à Dettwiller », explique le PDG. Alors que le déménagement devrait s’achever d’ici fin 2020, une trentaine de salariés ont refusé l’éloignement de leur lieu de travail et sont désormais concernés par le plan social. « Le site de Drusenheim fait partie du bassin d’emploi de Haguenau, celui de Dettwiller fait partie de celui de Saverne. Nous ne pouvions pas forcer les gens à changer de bassin d’emploi », explique Stéphane Dedieu.

Un chiffre d’affaires impacté par la crise du coronavirus

La suppression des vingt autres postes sur la cinquantaine prévue est quant à elle une des conséquences de la crise du coronavirus. « Nous travaillons beaucoup à l’étranger et tout n’a pas repris, comme au Moyen-Orient par exemple », justifie le dirigeant. Il anticipe 17 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit cinq de moins qu’en 2019.

Bas-Rhin # Industrie # Social