Activis, PME mulhousienne de trente personnes dont le cœur de métier est la génération de trafic sur internet, innove autour d’une solution de big data sémantique qui séduit de plus en plus d’entreprises. Pour preuve, l’activité représente – un an seulement après son lancement – près de 30% du chiffre d’affaires de la PME, qui annonce pour l’exercice 2016/2017 (clôturé fin mars) une marge brute de 2,276 millions d'euros.
Les prochains exercices se clôtureront désormais en décembre pour répondre à une demande de son actionnaire majoritaire, ADLP Partner, coté en bourse. Activis table pour cet exercice sur neuf mois (d’avril à décembre) sur une marge brute d’1,875 millions d'euros soit 2,5 millions sur l’ensemble de l’année 2017.
Identifier les concepts sémantiques porteurs
Pour faire simple, le big data représente l’ensemble des données qui circulent sur internet, tellement immenses que les capacités humaines et même les outils de gestion de données basiques ne suffisent plus à les traiter. L’enjeu des sites internet – et des entreprises qui sont derrière – est d’améliorer sans cesse leur référencement, c’est-à-dire leur classement sur les moteurs de recherche en fonction des mots clés tapés par les internautes. Plus le référencement est bon, plus grand est le trafic sur le site et donc plus grandes sont les chances de convertir ces visites en commandes.
3,3 milliards de requêtes sont effectuées chaque jour sur les moteurs de recherche et 15% d’entre elles (soit 500 millions) sont de nouvelles requêtes. Plutôt que de se focaliser sur les mots clés les plus recherchés en volume, Activis a développé une solution lui permettant d’identifier des concepts sémantiques porteurs inexploités afin d’améliorer la visibilité digitale de ses clients.
Toujours plus d’intelligence artificielle
Elle permet aussi de dresser l’écosystème des sites utilisant les mêmes champs lexicaux que ses clients afin de dresser un portrait de leurs concurrents sur le web et de leurs forces et faiblesses sémantiques. L’idée : que l’entreprise cliente soit en mesure de capter les nouvelles tendances de recherche et de se différencier.
Le volet conseil est important : « L’analyse sémantique nous permet ensuite de redéfinir avec nos clients les axes d’amélioration de leur présence digitale », pointe Sébastien Rentz, vice-président d’Activis.
« Nous avons détourné l’usage d’outils de big data et de sémantique que l’on fait communiquer entre eux, en accord avec leurs éditeurs, pour identifier les trous dans la raquette... », poursuit-il. L’analyse des données associent compétences humaines et intelligence artificielle pour les classer et abaisser le temps d’analyse. « On travaille sur toujours plus d’intelligence artificielle pour être encore plus performants, plus précis et plus rapides », précise Sébastien Rentz.
